PSG: Quand Ancelotti compare Paris à Manchester City
3 avril 2012 à 16:30 par Palissarde
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Carlo Ancelotti, PSG @Icon Sport
Quelle est la différence entre le PSG et Manchester City ? C’est l’une des nombreuses questions à laquelle a dû répondre Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, ces derniers jours, dans un entretien avec le magazine allemand Kicker. Les deux clubs ont, certes, dépensé pour environ 100 millions d’euros chacun cette année sur le marché des transferts. Pourtant, pour Carletto, le PSG n’a rien à voir avec les Citizens. « Manchester City a une philosophie différente, argumente-t-il. Là-bas, les joueurs arrivent en cascade. Ici, on investit mais à bon escient, sans gaspillage de l’argent. »
Manchester City et le PSG n’ont pas la même philosophie, selon Ancelotti
Ancelotti en veut d’ailleurs pour preuve le transfert raté de Carlos Tevez cet hiver, qui a échoué parce que le joueur se montrait trop gourmand. « Les volumes investis peuvent sembler importants, détaille-t-il. Mais à Paris, les salaires ne sont pas aussi mirobolants que ce que tout le monde pense. C’est d’ailleurs pour cela que le transfert de Carlos Tevez a échoué en janvier. Ses revendications étaient exagérées. »
Le PSG investit-il vraiment à « bon escient » ?
Cela n’empêche tout de même pas le PSG d’avoir investi 42 millions d’euros, même si le directeur sportif, Leonardo, nie ce chiffre, dans un joueur comme Javier Pastore, en plein doute actuellement. Cela n’empêche pas non plus le PSG d’avoir offert à Carlo Ancelotti le plus gros salaire de l’histoire de la Ligue 1 pour un technicien avec 6 millions d’euros par an. Un Carletto qui, salaire et prime de licenciement de Chelsea cumulés, s’affiche à la 2e place de entraîneurs les mieux payés du monde cette année derrière un certain José Mourinho. L’avenir dira si tout cet argent a bien été investi « à bon escient »…
Il faut qu’ils arrêtent d’être hypocrites que ce soit pour Manchester ou PSG c’est le même combat. Arriver le plus haut sur l’affiche pour faire le plus d’argent possible à travers les places ou les droits en tout genre (TV, publicité, dérivé).
Au final, quelque soit le joueur ou quelque soit le club, il le disent eux même, ce n’est plus du sport, mais c’est un investissement sur des joueurs.
L’un agit ouvertement avec des va et vient de joueur, l’autre se voile la face ou se moque des lecteurs. Au choix.