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F1: Romain Grosjean victime du « casting hollywood » ?

22 novembre 2011 à 20:19 par Marc Limacher

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Marion Joles et Grosjean - @Iconsport

Marion Joles et Grosjean - @Iconsport

La phrase est intéressante et mérite que l’on s’y arrête quelques temps… Bruno Senna, à la télévision brésilienne, a indiqué ces derniers jours que son avenir dans l’équipe de F1 Lotus Renault Grand Prix était en concurrence avec Robert Kubica et surtout Romain Grosjean: « Cela dépendra de Robert (Kubica) et des sponsors que pourra apporter Romain Grosjean. Ce sont des choses que je ne contrôle malheureusement pas. » Cette phrase, qui met plus en avant le potentiel économique d’un pilote que son niveau sportif, est le reflet de la F1 d’aujourd’hui…

Si Grosjean veut un volant en F1, il doit ramener des sponsors…

Arrivée en marge du Grand Prix de Belgique cette saison, Bruno Senna a permis à l’équipe anglaise de signer pour 10 millions d’euros de contrat sponsoring au Brésil. La frontière est mince entre l’apport du pilote à l’équipe et l’image utilisée pour séduire un sponsor. C’est pourtant cette dernière solution qui a permis à l’équipe LRGP de réaliser ces fameux deals avec Bruno Senna. Pour l’avenir, si Romain Grosjean est considéré comme un favori en remplacement possible de Robert Kubica, il doit pouvoir permettre de séduire des partenaires français ou francophone. Ce qui semble encore loin d’être le cas…

Des pilotes de F1 recrutés pour leur potentiel commercial

Si Grosjean signe avec LRGP, cette dernière verra l’enveloppe du pétrolier Total augmenter de 5 millions d’euros, passant de 10 à 15 millions d’euros. Mais l’objectif est d’obtenir au moins 10 millions d’euros supplémentaire, un chiffre qui semble plus difficile à atteindre. Bruno Senna met en lumière la difficulté d’un pilote français a vraiment séduire des partenaires de son pays dans une discipline qu’est la F1. L’avenir de Romain Grosjean pourrait donc simplement dépendre de ce détail d’importance. Le principe du casting hollywoodien investit la Formule 1 et les pilotes (voir Kimi Raikkonen par exemple), sont plus recrutés pour leur potentiel commercial que pour la qualité leur coup de volant. Le même principe qu’a connue au début des années 2000, le Real Madrid dans le football avec sa première ère des Galactiques…

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