Fifa 13, le PSG, Twitter… On en a discuté avec Pierre Ménès et Daniel Riolo

Pierre Ménès (à gauche) et Daniel Riolo (à droite), sont les ambassadeurs de Fifa Ultimate;

L’exercice proposé est périlleux. Venir, un mardi matin sur les lieux de tournage de la vidéo promotionnelle du nouveau Fifa Ultimate, extension du jeu Fifa 13, et discuter de l’opus avec deux ambassadeurs du jeu : Pierre Ménès et Daniel Riolo. La difficulté c’est que nous sommes plusieurs ce jour-là à venir pour la même chose. L’objectif c’est de les faire se livrer, microphone allumé, sans qu’il n’aient à se dire qu’ils répètent la même chose pour la énième fois de la journée. En espérant secrètement qu’ils soient aussi mordants que lorsqu’ils sévissent ; l’un sur le plateau du Canal Football Club tous les dimanches sur Canal +, l’autre au micro de l’After foot sur les ondes de la radio RMC.

Mon tour enfin venu, je tâte l’ambiance en lançant à mes deux interlocuteurs : « Je vais essayer de ne pas vous demander des choses que vous avez déjà dites. » « Ça m’étonnerait » me répondra du tac-au-tac Pierre Ménès. Plus de doute les concernant, Pierre Ménès et Daniel Riolo sont aussi bruts face au micro que dans le quotidien. Charge à moi des les intéresser. Et le défi, immense au demeurant, se révélera finalement beaucoup plus simple une fois la discussion installée car les deux journalistes ont beaucoup de choses à raconter et plus d’une anecdote à distiller au détour de la conversation.

Dites nous qui de vous deux est le plus joueur sur console ?

Pierre Ménès : Moi je suis joueur. Depuis toujours. Je crois qu’il n’y a pas une console qui m’a échappé. J’ai un fils de 20 ans alors…

Daniel Riolo : Moi j’ai un fils beaucoup plus petit et j’aimerais qu’il s’y mette le plus tard possible. Je dois avoir la crainte du père qui ne veut pas que son fils passe sa journée sur console.

Pierre Ménès : je crois surtout que pour les jeunes, les jeux vidéos – surtout qu’aujourd’hui ils deviennent assez complets et complexes -, c’est une vrai initiation à l’informatique.

Daniel Riolo : Niveau technologie moi je suis très vite en panique. Au bureau quand l’ordinateur ne marche pas j’appelle aussi sec le service technique.

Pourtant vous qui êtes très réseaux sociaux, on vous pensait un peu geek sur les bords…

Daniel Riolo : Oui ça ne veut pas dire que l’on n’a pas passé beaucoup de temps à m’expliquer…

Pierre Ménès (s’adressant à Daniel Riolo) : Mais tu es geek toi ? Avoir un blog et un Twitter c’est pas être un geek (rire).

Daniel Riolo : Je me méfie de Twitter . Les interactions, les insultes… On est pas loin de la benne à ordure.

Pierre Ménès : Moi je fais une vraie corrélation avec l’équipe de France. C’est pas parce qu’il y a des mecs qui se comportent comme des gougnafiers et n’ont aucune éducation que tu dois snober ceux qui sont sympas et vachement contents que tu leurs répondes.

Pierre Ménès : « Si j’étais leader d’opinion, Malouda n’aurait pas 83 sélections »

Vos Tweets font très souvent parler dans les médias. Vous considérez-vous comme des « faiseurs d’infos » ?

Pierre Ménès : Non pas du tout. Aujourd’hui ce que l’on me demande c’est mon avis, mon humour, parfois mon expertise. Alors évidemment parfois j’ai des infos. Cinq jours avant tout le monde je savais que Laurent Blanc allait arrêter. Je le savais même six mois avant, il me l’avait dit en janvier. Mais c’est juste parce que tu as des gens avec qui tu as des rapports privilégiés. Aujourd’hui je ne me considère plus être dans le circuit de l’info.

Daniel Riolo : Moi c’est pareil. La véritable expression je crois, plus qu’un titre très ronflant c’est leader d’opinion.

Pierre Ménès (il rigole) : Si j’étais leader d’opinion, Malouda n’aurait pas 83 sélections en équipe de France…

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