//taboola

Manchester City : on a décrypté son modèle économique..

4 mars 2013 à 18:42 par Marc Limacher

0

Kolo Touré, Manchester City – @Icon Sport

Après avoir abordé le modèle économique du Bayern Munich, d’Arsenal, du FC Barcelone, du Real Madrid, de l’Olympique Lyonnais, du Milan AC et de Manchester United, Sportune se penche, ce lundi, sur le modèle économique de Manchester City. Les Skyblues, longtemps dans l’ombre des Red Devils, sont désormais considérés comme étant un des clubs les plus prometteurs économiquement et sportivement parlant. Championne de Premier League l’an dernier et 2ème actuellement, l’équipe revendique un chiffre d’affaire de 285 millions d’euros, mais ses pertes sont toujours aussi importantes. On parle d’une dette de 300 millions d’euros, garantie par son propriétaire le Cheikh Mansour qui avait provisionné 550 millions d’euros de budget pour les transferts. La part des salaires dans le budget est estimée à 78%, soit 220 millions d’euros environ.

Manchester City est en marche accélérée depuis 2008/2009 et la reprise en main par le Cheikh d’Abu Dhabi. Le club attire les stars du ballon rond avec des salaires dépassant souvent 10 millions d’euros annuels et prolonge les contrats sur de longue période, sur des bases équivalentes et sans réduction, ni augmentation. La durée garantie était un nouvel argument dans le monde du football.

Le plus gros progrès de Man City est dans le marketing

Côté marketing c’est ici que le progrès est le plus important. Avant l’arrivée d’Abu Dhabi, le sponsoring maillot n’avait qu’une valeur de 2 millions d’euros par année. Aujourd’hui, c’est 25 millions d’euros. Etihad, la compagnie aérienne des Emirat Arabe Unis a signé un contrat de 10 ans d’une valeur de 450 millions d’euros pour devenir le sponsor principal (sur le maillot et le naming du stade). Les revenus sponsoring sont passés en 4 années de 9 millions d’euros à 80 millions d’euros. Umbro, qui donnait 7 millions d’euros, a été remplacé par Nike qui apportera 15 millions d’euros dans les caisses. Les SkyBlues signent aussi des deals intéressants, comme avec Hugo Boss, qui est un partenaire du club, en échange d’une promotion dans les médias du club. Ainsi, ManCity s’adapte aux nouvelles contraintes du marketing et se distingue de son rival Manchester United qui est une marque forte.  L’objectif du club est de vendre 1 million de maillots par année à l’avenir. Car tout les experts en marketing le disent : Manchester City peut d’ici 2017 doubler ses revenus marketing et arrivée à 160 millions d’euros par année.

Manchester City et le potentiel de son stade

L’autre partie la plus importante du développement de Manchester City est le stade. Arsenal et Manchester United tirent d’important srevenus de leur structure. ManCity a été la première équipe à mettre en place le principe du stade connecté en Angleterre et maximise les revenus de son enceinte. Pour le moment, cette dernière revendique environ 60 millions d’euros, mais l’objectif est d’atteindre les 100 millions à terme.  Enfin, les droits TV en Angleterre étant mutualisés, City touche 75 millions d’euros environ, cumulant avec ses prestations en Ligues des Champions et le club touche environ 90 millions d’euros.

Objectif: 350M€ de revenus annuels

Ayant commencé à discuter pour l’achat minoritaire de participation dans l’équipe, le Cheikh Mansour a finalement racheté le 1 Septembre 2008 la totalité des parts de la société Manchester City Football Club Ltd pour une somme encore floue. Mais avec la promesse d’un investissement massif. Au total 1 milliard a été dépensé depuis lors. Un investissement devant permettre progressivement à ce club, à l’image communautaire et proche de ses fans de revendiquer un revenus annuel de 350 millions d’euros minium et de fonctionner en autonomie. A la manière de son rival Manchester United.

Vous aimerez aussi:  Losc: Ça rapporte combien une demi-finale de la Ligue Europa Conférence ?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut de page ↑