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« Le pacte de performance a sauvé ma carrière sportive »

27 novembre 2019 à 18:30 par Thomas

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Une poignée des athlètes recrutés par la BPCE, était ce lundi au siège du groupe, pour dire toues les bienfaits du pacte de performance.

Ils sont venus ce lundi au siège, dans le 13e arrondissement parisien, pour dire « merci » au groupe BPCE. Roxana Maracineanu pour le Ministère des sports qu’elle représente, en tant que soutient gouvernemental du pacte de performance. Et quelques-uns de la centaine d’athlètes déjà recrutés par le groupe bancaire, dans la dernière ligne droite menant au Jeux Olympique de Tokyo en 2020, et plus largement jusqu’à Paris 2024, puisque BPCE, association de la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne, est un partenaire premium de l’événement.

La BPCE va soutenir près d’une centaine d’athlètes dans le cadre du pacte de performance

C’est la première fois qu’une entreprise soutient « autant d’athlètes sur tout le territoire » national, est venu préciser Stéphane Nomis, à la tête de la fondation du pacte de performance. Lequel, depuis qu’il a été créé sous le gouvernement Hollande, à l’initiative de Thierry Braillard, rapproche les entreprises des athlètes olympiques, pour ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts. Des « galériens », comme Frédéric Dagée, lanceur de poids champion d’Europe par équipe en 2019. A 27 ans, il est à l’âge de la maturité sportive, à ce qui doit être le pic de performance de sa carrière. Si aujourd’hui il est plus motivé que jamais, l’hiver dernier il a failli raccrocher.

« Je pensais sérieusement à arrêter ma carrière »

« A 27 ans être dans un CREPS avec des gamins de 10 ans, parce qu’on n’a pas de ronds et que l’on touche le RSA… »« Je pensais sérieusement à arrêter, dans le sens où je ne voyais pas de sortie de secours pour continuer et gagner ma vie. » Tout a changé pour lui, avec le pacte de performance. Depuis six mois environ, il a rejoint la Caisse d’Epargne et conjugue sa discipline à la fonction d’auxiliaire d’accueil, « un métier qui [lui] plaît. » « Ils (la Caisse d’Epargne de la Côte d’Azur, ndlr) m’ont permis de continuer mon sport, de me rendre serein. Je n’ai même pas les mots tellement ça m’a détendu. »

Pour tous les athlètes professionnels de sports parfois plus confidentiels mais néanmoins couteux

« Heureusement qu’il y a le pacte », renchérit Gaëlle Edon. « Pour vivre, déjà à titre personnel. Et pour l’achat du matériel. » Elle qui officie en para-tir au pistolet, à 10, 25 et 50 mètres doit supporter l’achat de ses armes : « Un minimum de 2 000 euros », et au moins deux modèles pour éviter l’écueil d’un problème de mécanique, en finale d’une grande compétition. Même les plus jeunes mesurent l’opportunité offerte, sans avoir seulement connu les galères. « A 22 ans je n’ai pas eu de soucis, dit le champion d’Europe espoir de cross, Jimmy Gressier. Mais quand je regarde d’autres athlètes et que j’entends que eux ont eu ces soucis, je me dis que cela peut m’arriver. » Lui aussi parle « d’apaisement moral et financier », pour qualifier le pacte de performance.

Un dispositif qui gagne en importance chaque année, grâce au suivi des entreprises

En pratique, le pacte de performance autorise tout à la fois un soutien financier à hauteur de 20 000 € nets, et une insertion professionnelle. Il concernait 178 athlètes olympiques et paralympiques, en 2018. Ils seront plus nombreux cette année dans le dispositif, soutenus par les entreprises partenaires, au nombre d’une trentaine signataires, l’année dernière.

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