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Ce que les investisseurs ont payé pour le rachat des clubs de Ligue 1

16 juillet 2019 à 20:20 par Thomas

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Avant la reprise annoncée de l’OGC Nice, rappel de ce que les investisseurs étrangers ont payé, pour acquérir les clubs français.

L’OGC Nice devrait prochainement changer de propriétaire. Les journaux L’Equipe ou Nice Matin assurent que le milliardaire anglais, Jim Ratcliffe est proche de racheter les Aiglons, pour un montant estimé proche de 100 millions d’euros. Soit cinq fois la somme environ que le fond d’investissement sino-américain à qui il appartient présentement, a dépensé en 2016. Depuis l’entame de ce siècle, plusieurs clubs ont changé d’actionnaires et de plus en plus, entre des mains d’étrangers.

Après Kita au FC Nantes, le PSG et l’AS Monaco ont changé la Ligue 1

Le Franco-polonais Waldemar Kita a été le premier en 2007 au FC Nantes, et tel que le montre l’étude ci-dessous, du cabinet KPMG, il lui en a coûté 10 millions d’euros. Quatre ans plus tard, la Ligue 1 a profondément changé. Sous l’effet du Qatar au PSG principalement, mais également de l’AS Monaco reprise par l’homme d’affaire russe, Dmitri Rybolovlev. Depuis 2013, les deux clubs ont gagné tous les titres en championnat, par cinq fois pour le club de la capitale. Le fond Qatar Sport Investment (QSI) derrière le rachat, a repris le PSG en deux temps, à hauteur de 70% la première année et le reste la suivante. Le tout à hauteur de près de 100 millions d’euros.

L’OM vendu 45M€ l’année où l’OL cède 20% des parts à hauteur de 100 M€

C’est plus de deux fois la dépense donnée à Frank McCourt pour l’Olympique de Marseille. Mais on touche ici à la limite à comparer les rachats, car l’investissement diffère naturellement d’un projet à l’autre, suivant le potentiel business, marketing, sportif ou structurel de chacun ; selon également l’état des finances et bien évidemment l’attachement du (des) propriétaire(s) en place, pour le(s) club(s). Autrement dit, l’opportunité n’est pas du tout la même partout. S’il ne fallait retenir qu’un exemple, prenons celui de l’Olympique Lyonnais, depuis que Jean-Michel Aulas s’est tourné vers l’Asie pour se renforcer. Pour moins du quart des parts des Gones (20%), le groupe IDG Capital Partner a investi 100 millions d’euros. Affaire joliment conclue pour l’OL.


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