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F1 2012: Ferrari,… Les bons et mauvais élèves du business !

29 août 2012 à 16:50 par Palissarde

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Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull avec Sebastian Vettel @Iconsport

Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull avec Sebastian Vettel @Iconspor

Comme souvent, la fin de la trêve estivale de la F1 2012 coïncide avec l’arrivée des rapports économiques des écuries pour l’année précédente. Si certaines équipes n’ont rien à craindre dans l’absolu, d’autres sont particulièrement sensibles à la crise. Même s’il faut relativiser certains chiffres. Ferrari, Mercedes et les deux équipes Red Bull et Toro Rosso sont à l’abri des surprises.

A moins, bien entendu, que Mercedes ne décide réellement de quitter par la petite porte le monde de la F1 pour se consacrer à son rôle de fournisseur moteur exclusivement, la marque allemande assure les arrières de son équipe basée à Brackley. Idem pour Williams F1, dont la cotation en bourse se stabilise autour d’une valeur de 230 millions d’euros, soit presque au même niveau que son introduction il y a 18 mois. De plus, le budget de l’équipe de Frank Williams semble solide et garantie pour quelques années encore.

Toutefois, McLaren, Force India, voir Lotus et Sauber disposent d’un avenir un peu plus troublé. L’équipe de Jenson Button et Lewis Hamilton est obligé de payer de gros salaires (16 millions d’euros par pilote) à ses pilotes et les perspectives du retrait de Vodafone fin 2013 (emportant 45 millions d’euros du budget), n’indique rien de bon pour l’avenir. D’autant que les négociations de contrat avec Hamilton pourraient bien coûter une fortune à l’équipe et il ne faut pas oublier que le team devra payer (environ 20 millions d’euros par année) son moteur Mercedes-Benz (ou autre). Il y a quelques mois, Ron Dennis, le PDG du Groupe McLaren avait indiqué que le budget de l’équipe (sans les droits TV) était fixé à 100 millions d’euros annuellement. Nous en sommes loin aujourd’hui.

Côté Force India, Vijay Mallya a des difficultés avec l’avenir de sa compagnie aérienne Kingfisher, ce qui a des répercutions sur les finances de l’équipe indienne. Sahara Group injectera encore plusieurs dizaines de millions d’euros dans le budget, tandis que certaines sources indiquent que les salaires de Nico Hulkenberg et Paul di Resta n’ont pas été versés à ce jour (uniquement 25% de la somme aujourd’hui n’a été versé). L’avenir ne s’annonce guère brillant.

Les cas Sauber et Lotus sont différent. Si l’équipe Suisse reste prudente dans ses comptes, mais doit trouver un nouveau sponsor pour remplacer Telmex (15 millions d’euros de budget) qui serait sur le départ. Courant 2010, des contacts avec la banque UBS avaient échoués, mais il n’est pas impossible qu’une solution soit trouvée à l’avenir. Car malgré les 40 millions de dollars comme sponsor principal de la Formule 1, UBS est relativement invisible pour les télèspectateurs (client) de la discipline.

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Enfin, Lotus est un cas à part. Certes la dette de l’équipe est d’environ 70 millions d’euros, mais l’équipe est en bonne condition financière. En réalité Genii Capital investit dans l’usine d’Enstone pour améliorer les performances en piste. Ce qui est une équation intelligente. Enfin, notons que Bernie Ecclestone considère l’équipe anglaise comme solide pour l’avenir. Tant le projet d’ensemble est solide et cohérent.


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