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Guardiola, Mourinho… Entraîneur, la valeur montante du foot business

14 janvier 2013 à 11:18 par Marc Limacher

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Josep Guardiola (FC Barcelone)

Pep Guardiola adulé @IconSport

L’annonce de l’énorme proposition financière du FC Chelsea pour Josep Guardiola permet d’entrevoir la prochaine inflation des salaires chez les entraineurs, mais aussi une nouvelle source de revenus avec un nouveau marché des transferts. Après les joueurs, place aux techniciens… Si les salaires des joueurs ont explosé ces dernières années, ceux des plus grands entraîneurs ont subi une hausse tout aussi prononcée. Quelques chiffres pour s’en rendre compte. En 2006, Zidane et Beckham touchaient 6,4 millions d’euros de la part du Real Madrid. Trois ans plus tard, ce même club propose 10 millions à Kaka et Cristiano Ronaldo. Dans le même temps, en 2006 toujours, Ferguson et Wenger étaient des techniciens qui touchaient 6 millions de salaire, alors qu’un Ancelotti au Milan AC avait une fiche de paie de 3 millions. Aujourd’hui, Mancini à Manchester City touche 9 millions d’euros annuel, Ancelotti 6 millions aux PSG, Vilanova au FC Barcelone, c’est 7 millions et Mourinho touche toujours ses 10 millions d’euros. La tendance des prochains saisons est à l’explosion…

Quand les salaires des entraîneurs augmentent autant que ceux des joueurs…

22 millions d’euros supposés par année pour Guardiola proposés par Chelsea signifie que la barre des 20 millions annuels n’est plus un tabou, comme chez les joueurs avec Samuel Eto’o. Dans un même logique d’inflation, un José Mourinho peut-être estimée à 16 voire 20 millions d’euros annuel en cas de changement de club et l’inflation va continuer. Avec la starisation des entraîneurs, les joueurs ne sont plus la seule pièce importante du jeu d’échec financier dans le football. Le technicien dispose aussi d’une vraie valeur sur le marché, ce qui modifie les comportements.

Après le marché des joueurs, existera-t-il un marché des entraîneur de football ?

Le niveau de rémunération des entraîneurs n’est toutefois pas anodin. En effet, le marché des transferts des techniciens est moins rentable pour les équipes que celui des joueurs en terme d’indemnité de transfert. L’Inter Milan souhaitait entre 15 et 20 millions d’euros de paiement de la part du Real Madrid, pour libérer Mourinho de ses obligations intériste en 2010. Il n’en obtiendra que la moitié. Il y a 2 ans, Chelsea avait déboursé 15 millions d’euros pour obtenir les services de Villa-Boas, alors qu’il était au FC Porto. Aujourd’hui, la clause libératoire de Mourinho est estimée à 40 millions d’euros. Les chiffres grimpent. C’est, là-aussi, le début d’une autre ère. Qu’en sera-t-il pour Guardiola à Chelsea ou ailleurs ? La barre des 50 millions de clause libératoire sera-t-elle franchie ? Ce que l’on peu comprendre c’est que, désormais il existera un marché des techniciens qui sera une arme rentable pour les clubs et qui permet aussi d’augmenter la valeur d’une équipe de manière significative.

 


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