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Maria Sharapova, le jour d’après…

10 mars 2016 à 17:00 par Marc Limacher

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Maria Sharapova a payé cash les conséquences des ses aveux de dopage. Débute pour elle le long chemin vers la rédemption... - @Facebook

Maria Sharapova a payé cash les conséquences des ses aveux de dopage. Débute pour elle le long chemin vers la rédemption… – @Facebook

Le noir du deuil. La conférence de presse, son visage sombre contrastait avec ses sourires des victoires affichés sur les courts de tennis du monde entier. Maria Sharapova a montré une face cachée de sa personnalité. Elle a reconnue avoir échoué à un test antidopage. Son empire a soudainement vacillé.

Dans les heures suivant l’annonce en conférence, l’horloger Tag Heuer, le constructeur Porsche et surtout son équipementier historique, Nike ont lâché la joueuse russe. En un instant plus de 8 millions d’euros de contrat ont été suspendus le temps de l’enquête.

Mari Sharapova avoue son erreur, 8M€ de contrats sont soudainement en suspends

La joueuse russe était sous contrat jusqu’en 2017-2018 avec l’équipementier américain. Le contrat avec Tag Heuer, expiré fin 2015, était en renégociation depuis quelques temps, tandis que Porsche a décidé de ne plus communiquer autour de la joueuse. L’enquête va durer plusieurs semaines, voir plusieurs mois. Personne ne le sait encore. Le produit utilisé par la joueuse étant interdit depuis le 1er Janvier 2016, les avocats plaideront la négligence. Les aveux en direct plaideront pour elle.

Sharapova n’a pas menti à la différence d’Armstrong

A la différence de Lance Armstrong, Maria Sharapova n’a pas menti aux médias. Elle s’est présentée, sobrement en avouant sa faute. Sans dire le contraire. Dans sa voix et son regard perdu, elle savait que l’instant qu’elle affrontait allait lui faire perdre tout ce qu’elle avait construit depuis dix ans. Armstrong avait menti, honteusement. Jurant qu’il n’avait jamais été dopé de sa vie. Le scandale n’a pas de valeur en lui-même, c’est la manière dont il a été caché qui lui donne de l’ampleur. Sharapova n’a pas cherché à protéger ses intérêts. C’était inutile.

Autrefois rebelle, Nike s’est racheté une (bonne) conduite

L’affaire Sharapova est aussi un écho à la nouvelle stratégie étique de Nike. Après le don de 400 millions de dollars, par son fondateur pour l’éducation dans la ville de l’Oregon. La marque à la virgule s’attache à l’étique pour se racheter une conduite. Autrefois l’équipementier des rebelles du sport, Nike devient conformiste à mesure des scandales depuis deux décennies. Elle a pris des coups, violent. Mais a transformé ce qui était un slogan « Just do it » en une étique nouvelle. Quand le FC Barcelone discute de la prolongation de son contrat avec la marque américaine, cette dernière préfère que le maillot soit associé à l’UNICEF plutôt qu’à l’éthique parfois contestée du Qatar. Un fait nouveau.

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L’après pour Maria Sharapova sera de se forger une image axée autour de la rédemption. L’étique au centre de sa fin de carrière. Elle a d’ailleurs dit qu’elle ne souhaitait pas terminer de cette manière. Sur une faute.

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