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Raikkonen – Williams: Les dessous des négociations de salaire

25 novembre 2011 à 18:43 par Marc Limacher

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Kimi Raikkonen bientôt de retour en F1 - @Iconsport

Kimi Raikkonen - @Iconsport

C’est fini, le deal entre le pilote finlandais Kimi Raikkonen et l’équipe de F1 Williams est considéré comme mort par les observateurs. Dans la Stampa, Sir Franck Williams a indiqué ses mots : « Il est vrai que nous avons discuté sérieusement avec Raikkonen ». Des termes du passé qui justifie les indices de ses dernières 48 heures.  La presse espagnole donne un peu plus de précision quant au deal qui a été discuté entre l’entourage du pilote finlandais et l’équipe anglaise. On fait le point…

Williams ne peut pas s’aligner sur la salaire exigé par Raikkonen en F1

Au départ la famille Robertson, qui s’occupe de la gestion de carrière de Raikkonen, propose un salaire vertigineux de 30 millions d’euros pour une seule année. C’est 30% du budget actuel de l’équipe anglaise et le refus n’a pas été prompt à venir. En contre-proposition, Williams propose alors un salaire fixe et une prime importante. 6 millions d’euros de salaire + 10 millions sous la forme de stocks options pour les saisons 2012 et 2013. Refus des Robertson. Selon le journal sportif Marca, l’ultime proposition des gestionnaires de Kimi Raikkonen fixe alors le salaire pour 2012 (et uniquement 2012) à 12 millions d’euros. Un chiffre encore trop important pour le team basée à Grove et qui est en proie aux difficultés du pétrolier vénézuélien PDVSA.

Raikkonen en F1 chez Lotus ?

Ce véritable tremblement de terre supprimerait 20 millions d’euros dans le budget de Williams dès l’an prochain ! Les discussions entre Raikkonen et Williams prennent alors  fin subitement. Le chiffre de 12 millions d’euros est toutefois intéressant. L’équipe Lotus Renault GP discute sérieusement avec l’entourage de Raikkonen pour 2012 avec une option pour 2013. Option valable, si le champion du monde 2007 ne conclut pas d’accord avec Mercedes GP. Auparavant maitre du jeu, Steve Robertson est désormais pris à son propre jeu de l’enchère pour faire revenir son client le plus précieux en Formule 1.

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